Les policiers font la circulation avec leur sabre-laser et enfin de petites et chaudes lumières s'approchent. C'est parti pour un défilé de lampions, de chants d'enfants, de peintures laquées et d'échanges avec les matsuriens !


Comparer ce matsuri à un carnaval français, c'est totalement débile quant il s'agit d'évoquer l'ambiance lors du défilé. Entre se déguiser en Tarzan ou Zorro pour balancer des confettis et avoir des costumes historiques pour rendre hommage à un Dieu, y a rien à voir.
Seulement je me tente quand même à comparer 2 choses. Je compare avec le carnaval de Cholet, encore, puisque c'est le seul que je connaisse vraiment :
1) Point positif pour le Matsuri de Takayama : des haltes sont faites régulièrement dans le cours du défilé. Un moment permis d'échange avec les habitants costumés. Pas de barrières, on peut traverser en long et en large.
2) Point négatif pour le Matsuri de Takayama : c'est ce qui se passe après le défilé qui est très décevant. Déjà, en France, toute manifestation se doit d'avoir une buvette à chaque coin de rue. Au Japon, c'est remplacé par des stands de Takoyaki (boulettes de poulpes). Je suis pas forcément pilier de comptoir, mais une bière pour se mélanger aux spectateurs cette fois, c'est pas de refus. Mais là, les chars rentrent au hangar et hop, les rues se vident aussitôt... c'est dommage. Et ce n'est pas dans la culture des japonais de se mélanger entre eux.
Mais, vous savez quoi ? on s'en fout car on est au Japon, en train d'attendre les chars d'un matsuri !