A Takayama, nous avions l'occasion de manger 3 dîners et un déjeuner. Bon, déjà on a sacrifié un dîner à manger une pizza, mais c'était d'une nécessité primordiale puisque le déjeuner qui précedait, à Ogimachi, avait été l'une de mes pires expériences culinaires. Il fallait, je devais, repartir sur de bonnes bases. Mais ça j'y reviendrai.
Voici les spécialités de Takayama, d'après le Lonely Planet :
- les sobas : je garde le meilleur... ou le pire pour un autre article.
- Hoba-miso : plat de légumes ou de viandes servi avec de la sauce miso sur une feuille de Magnolia. Ca, nous n'avons pas eu l'occasion de le voir servir.
- Sansai : légumes de montagne. Idem, inconnu au bataillon.
- Mitarashi-dango : boulettes de riz grillées en brochette à la sauce soja.

Alors nous ne les avons pas goûté à cette échoppe, puisque la vieille dame est une raciste qui malgré notre grand sourire et notre argent à la vue, puis devant notre incompréhension, n'a pas voulu nous servir et nous a jeté à coup de sale gueule et de trucs qui voulait dire non, entre deux services à des gens bien japonais. Oh la vieille peau. En tout cas, dans la rue, tout le monde se ballade une brochette à la main. Disons que ça a un goût japonais, et que y a pas de quoi fouetté un chat. Tout ça pour ça...
- Shio sembei : biscuit de riz salé. là encore, pas vu, pas mangé.
- Boeuf de Hida : très facile à trouver en restos, d'autant plus que pour une petite note frenchie et cool, les menus sont présentés en français. Servi dans un resto qui propose une bouteille de Sancerre pour plusieurs milliers de yens. Pourquoi payer cher une telle viande au Japon, quand on peut aller si facilement ici chez le boucher du coin pour une bonne grillade. Donc, nous n'avons pas testé non plus.

Bilan : nous n'avons pas beaucoup testé les spécialités de Takayama. Par contre sur les marchés, nous avons testé les spécialités des échoppes japonaises ambulantes. Point de chichis ou de gauffres, mais ça :
Nous en avions vu aussi à Ueno, des roses et des bleues. Mais nous sommes restées dans le classique en achetant ces bananes au chocolat. Enfin l'occasion de manger un fruit au Japon. C'est vraiment une très bonne idée, ça devrait se faire aussi sur les foires de France.
Et voici les incontournables Takoyaki, boulettes de poulpes.

Et enfin, pour les deux dîners restant,nous sommes allées deux fois dans le même resto. D'ailleurs le serveur nous a reconnu et nous a dit un "o-kaeri" auquel j'ai manqué de répondre "tadaima". Quelle nulle ! C'était un resto très bon et très sympa, avec des jeunes pour clients, situé dans le quartier de rencontre. Voici l'intérieur, avec présentation de plusieurs saké. Sur la droite, il y a le chef qui prépare des yakitoris.

Nous avons choisi les deux spécialités du resto, dont je ne connais les noms de rien...
Légumes et viandes de poulet en sauce à faire revenir à feu doux sur papier cuisson que la serveuse à commencer à faire brûler accidentellement (comme si on avait pas assez les boules de faire ça nous même !). Et en plus on l'a percé avec les baguettes ce qu'il ne fallait pas faire bien sûr. Mais franchement, c'était délicieux !
Légumes et viandes en potage à laisser mijoter à feux doux sur la table. Là encore délicieux. Tout ça n'était pas raffiné, mais tout simplement... délicieux. Une cuisine que nous, occidentales, pourrions manger tous les jours, ce qui n'est pas toujours le cas de la cuisine japonaise raffinée avec un goût... particulier parfois.